Stacks Image 14
DI TSVEY KUNE-LEML

LES DEUX KUNE-LEML
ABRAHAM GOLDFADEN
Stacks Image 197
ABRAHAM GOLDFADEN

Abraham Goldfaden est considéré comme l’initiateur du théâtre yiddish. Bien que d’autres tentatives de théâtre en milieu juif aient vu le jour avant lui, il était celui qui, à partir de 1876, a créé le premier théâtre juif professionnel, donnant des spectacles en langue yiddish avec une certaine régularité, devant un public payant et en dehors de tout contexte festif.

Né en Volhynie en 1840 dans une famille déjà acquise aux idéaux du mouvement des lumières (Haskalah), il termine brillamment les études à l’Ecole des Rabbins de Jitomir et se lance dans une activité journalistique. Depuis ses années d’enfance il compose des vers, de la musique et des paroles de chansons ; quand en 1866 il termine ses études, ses chansons sont déjà connues à travers toute la Zone de Résidence Juive de la Russie. Propagées par les chanteurs populaires elles entrent dans le folklore yiddish. Il a aussi à son crédit plusieurs publications de ses œuvres en hébreu et en yiddish.

C’est en 1876 qu’il crée à Yass, en Roumanie, une première troupe théâtrale juive. A partir de cette date toute sa vie sera consacrée au théâtre yiddish. Il écrira plus de 60 pièces, dont certaines ne seront jamais publiées.
Stacks Image 96
La pièce « Der fanatiker, oder di beyde Kune-Lemil » a été écrite en 1877 et jouée pour la première fois à Odessa en 1878. Les personnages des pièces de Goldfaden, tels que Shmendrick, Kune-Leml, Hotsmakh et Bobé Yakhné sont devenus familiers à tous ceux qui fréquentaient le théâtre yiddish. Le nom propre Kune-Leml (un prénom composite) est entré dans la langue yiddish en tant que nom commun « der kune-leml » désignant une gribouille, un grand nigaud, un personnage encore plus ridicule qu’un « shlemiel » ou un « shlemazl ». En plus de son activité de dramaturge, Goldfaden dirigeait des théâtres, formait des comédiens, s’occupait de journalisme et était actif dans le mouvement sioniste.

Il est décédé à New York en 1908.
LES REPRÉSENTATIONS

FRANCE

BOULOGNE-BILLANCOURT

Espace Landovski (B'nai B'rith)
18-mars-07

PARIS

Théâtre de Ménilmontant
13-mai-2007
30-septembre-2007
7-octobre-2007

Théâtre des Deux Portes
5-février-2008

Théâtre Le Petit St-Martin
21-septembre-2008

AUTRICHE

VIENNE

Semaine de la culture Yiddish
25 novembre 2008
26 novembre 2008
Stacks Image 62
DISTRIBUTION ARTISTIQUE
ET TECHNIQUE
Stacks Image 181
DISTRIBUTION ARTISTIQUE et TECHNIQUE

DISTRIBUTION ARTITIQUE

Kune-Leml
Charles Leizerowicz

Reb Shloymeniu – père adoptif de Kune-Leml
Michel (Abish) Kornfeld

RoÏzé – sa femme, la mère de Kune-Leml
Renée Kaluszynski

Reb Kalman – le marieur
Michel Fisbein

Libé – sa fille
Annick Prime-Margules

Reb Pinkas – un riche hassid
Alexandre Messer

Rivké – sa femme
Dorothée Vienney

Caroline (Khayelé) – leur fille
Laurence Fisbein

Baylé – leur servante
Mireille Sicari-Zolty

Max – étudiant et précepteur de Caroline
Lionel Miller

Moyshé – son père
Salomon Zylberman

Motl – un camarade de Max
Victor Lebensztein

Un hassid
Gilles Rozier

EQUIPE TECHNIQUE

Coordination
Charlotte Messer
Alexandre Messer

Support logistique
Estelle Hulack

Communication
Annabel Abramowicz

Régie de scène
Sarah Montard

Costumes
Jeannine Kopciak

Maquillage et perruques
Muriel Natan

Musique
Nancy Lichtenstein

Opérateur de surtitrage
Henri Kopciak

Accessoiristes
Léon Kaluszynski
Jeannine Kopciak

Traduction
Malké (Mathilde) Mann

Réalisation des surtitres et des accessoires
Alexandre Messer
VIDÉOS & CLIPS
Stacks Image 212
Play
00:00
00:00
Play
00:00
00:00
Play
00:00
00:00
Play
00:00
00:00
Play
00:00
00:00
Play
00:00
00:00

GALERIE PHOTO

Stacks Image 203
LES DEUX KUNE-LEML

Ecrite initialement en tant qu’opérette, la pièce est entrée dans le répertoire « classique » du théâtre yiddish et a été jouée par presque toutes les troupes et dans tous les pays, sous des formes diverses : opérettes, farces, comédies musicales…

Un riche hassid, reb Pinhas, souhaite marier sa jolie fille Caroline à un jeune homme issu du milieu hassidique. Il fait appel à un marieur (un « shadkhn ») qui lui propose pour gendre un certain Kune-Leml, fils adoptif d’un personnage de bonne lignée d’une autre bourgade. Le fiancé a quelques défauts : il est aveugle d’un œil, il boite, il est bègue et un peu faible d’esprit. Cependant il trouve faveur auprès de son futur beau-père uniquement à cause de sa « noble » origine.

Caroline, de son côté, est une jeune fille éclairée. Sous l’influence de sa mère elle fait des études avec un précepteur nommé Max, étudiant en médecine et fils d’un médecin. Les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre. Pourtant le père de Caroline s’oppose à l’union de sa fille avec Max, ce dernier ne faisant pas partie du monde hassidique. Ayant appris la proposition du marieur et les intentions de son père Caroline en fait part à Max.

Ce dernier connaît Kune-Leml, qui n’est autre que le fils adoptif de son oncle, Shloymé. Il conçoit donc un plan qui consiste à se faire passer pour son cousin en se déguisant comme lui et en imitant sa façon d’être. De cette façon espère-t-il tromper le père de Caroline et obtenir la main de sa bien-aimée.

Le comique de situation réside essentiellement dans les ambiguïtés que provoquent les apparitions du vrai et du faux Kune-Leml. Le point culminant est atteint quand les deux Kune-Leml se rencontrent et que le « vrai » finit par douter de sa propre identité.

Finalement Max épousera Caroline grâce à un stratagème ingénieux. Quant au « vrai » Kune-Leml, il épousera la fille du marieur. L’humour de la pièce est accentué par la saveur des expressions propres à la langue yiddish.