DI TSVEY KUNE-LEML
LES DEUX KUNE-LEML
ABRAHAM GOLDFADEN
LES DEUX KUNE-LEML
ABRAHAM GOLDFADEN
Abraham Goldfaden est considéré comme l’initiateur du théâtre yiddish. Bien que d’autres tentatives de théâtre en milieu juif aient vu le jour avant lui, il était celui qui, à partir de 1876, a créé le premier théâtre juif professionnel, donnant des spectacles en langue yiddish avec une certaine régularité, devant un public payant et en dehors de tout contexte festif.
Né en Volhynie en 1840 dans une famille déjà acquise aux idéaux du mouvement des lumières (Haskalah), il termine brillamment les études à l’Ecole des Rabbins de Jitomir et se lance dans une activité journalistique. Depuis ses années d’enfance il compose des vers, de la musique et des paroles de chansons ; quand en 1866 il termine ses études, ses chansons sont déjà connues à travers toute la Zone de Résidence Juive de la Russie. Propagées par les chanteurs populaires elles entrent dans le folklore yiddish. Il a aussi à son crédit plusieurs publications de ses œuvres en hébreu et en yiddish.
C’est en 1876 qu’il crée à Yass, en Roumanie, une première troupe théâtrale juive. A partir de cette date toute sa vie sera consacrée au théâtre yiddish. Il écrira plus de 60 pièces, dont certaines ne seront jamais publiées.
Il est décédé à New York en 1908.
DISTRIBUTION ARTISTIQUE et TECHNIQUE
DISTRIBUTION ARTITIQUE
Kune-Leml
Charles Leizerowicz
Reb Shloymeniu – père adoptif de Kune-Leml
Michel (Abish) Kornfeld
RoÏzé – sa femme, la mère de Kune-Leml
Renée Kaluszynski
Reb Kalman – le marieur
Michel Fisbein
Libé – sa fille
Annick Prime-Margules
Reb Pinkas – un riche hassid
Alexandre Messer
Rivké – sa femme
Dorothée Vienney
Caroline (Khayelé) – leur fille
Laurence Fisbein
Baylé – leur servante
Mireille Sicari-Zolty
Max – étudiant et précepteur de Caroline
Lionel Miller
Moyshé – son père
Salomon Zylberman
Motl – un camarade de Max
Victor Lebensztein
Un hassid
Gilles Rozier
EQUIPE TECHNIQUE
Coordination
Charlotte Messer
Alexandre Messer
Support logistique
Estelle Hulack
Communication
Annabel Abramowicz
Régie de scène
Sarah Montard
Costumes
Jeannine Kopciak
Maquillage et perruques
Muriel Natan
Musique
Nancy Lichtenstein
Opérateur de surtitrage
Henri Kopciak
Accessoiristes
Léon Kaluszynski
Jeannine Kopciak
Traduction
Malké (Mathilde) Mann
Réalisation des surtitres et des accessoires
Alexandre Messer
DISTRIBUTION ARTITIQUE
Kune-Leml
Charles Leizerowicz
Reb Shloymeniu – père adoptif de Kune-Leml
Michel (Abish) Kornfeld
RoÏzé – sa femme, la mère de Kune-Leml
Renée Kaluszynski
Reb Kalman – le marieur
Michel Fisbein
Libé – sa fille
Annick Prime-Margules
Reb Pinkas – un riche hassid
Alexandre Messer
Rivké – sa femme
Dorothée Vienney
Caroline (Khayelé) – leur fille
Laurence Fisbein
Baylé – leur servante
Mireille Sicari-Zolty
Max – étudiant et précepteur de Caroline
Lionel Miller
Moyshé – son père
Salomon Zylberman
Motl – un camarade de Max
Victor Lebensztein
Un hassid
Gilles Rozier
EQUIPE TECHNIQUE
Coordination
Charlotte Messer
Alexandre Messer
Support logistique
Estelle Hulack
Communication
Annabel Abramowicz
Régie de scène
Sarah Montard
Costumes
Jeannine Kopciak
Maquillage et perruques
Muriel Natan
Musique
Nancy Lichtenstein
Opérateur de surtitrage
Henri Kopciak
Accessoiristes
Léon Kaluszynski
Jeannine Kopciak
Traduction
Malké (Mathilde) Mann
Réalisation des surtitres et des accessoires
Alexandre Messer
LES DEUX KUNE-LEML
Ecrite initialement en tant qu’opérette, la pièce est entrée dans le répertoire « classique » du théâtre yiddish et a été jouée par presque toutes les troupes et dans tous les pays, sous des formes diverses : opérettes, farces, comédies musicales…
Un riche hassid, reb Pinhas, souhaite marier sa jolie fille Caroline à un jeune homme issu du milieu hassidique. Il fait appel à un marieur (un « shadkhn ») qui lui propose pour gendre un certain Kune-Leml, fils adoptif d’un personnage de bonne lignée d’une autre bourgade. Le fiancé a quelques défauts : il est aveugle d’un œil, il boite, il est bègue et un peu faible d’esprit. Cependant il trouve faveur auprès de son futur beau-père uniquement à cause de sa « noble » origine.
Caroline, de son côté, est une jeune fille éclairée. Sous l’influence de sa mère elle fait des études avec un précepteur nommé Max, étudiant en médecine et fils d’un médecin. Les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre. Pourtant le père de Caroline s’oppose à l’union de sa fille avec Max, ce dernier ne faisant pas partie du monde hassidique. Ayant appris la proposition du marieur et les intentions de son père Caroline en fait part à Max.
Ce dernier connaît Kune-Leml, qui n’est autre que le fils adoptif de son oncle, Shloymé. Il conçoit donc un plan qui consiste à se faire passer pour son cousin en se déguisant comme lui et en imitant sa façon d’être. De cette façon espère-t-il tromper le père de Caroline et obtenir la main de sa bien-aimée.
Le comique de situation réside essentiellement dans les ambiguïtés que provoquent les apparitions du vrai et du faux Kune-Leml. Le point culminant est atteint quand les deux Kune-Leml se rencontrent et que le « vrai » finit par douter de sa propre identité.
Finalement Max épousera Caroline grâce à un stratagème ingénieux. Quant au « vrai » Kune-Leml, il épousera la fille du marieur. L’humour de la pièce est accentué par la saveur des expressions propres à la langue yiddish.
Ecrite initialement en tant qu’opérette, la pièce est entrée dans le répertoire « classique » du théâtre yiddish et a été jouée par presque toutes les troupes et dans tous les pays, sous des formes diverses : opérettes, farces, comédies musicales…
Un riche hassid, reb Pinhas, souhaite marier sa jolie fille Caroline à un jeune homme issu du milieu hassidique. Il fait appel à un marieur (un « shadkhn ») qui lui propose pour gendre un certain Kune-Leml, fils adoptif d’un personnage de bonne lignée d’une autre bourgade. Le fiancé a quelques défauts : il est aveugle d’un œil, il boite, il est bègue et un peu faible d’esprit. Cependant il trouve faveur auprès de son futur beau-père uniquement à cause de sa « noble » origine.
Caroline, de son côté, est une jeune fille éclairée. Sous l’influence de sa mère elle fait des études avec un précepteur nommé Max, étudiant en médecine et fils d’un médecin. Les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre. Pourtant le père de Caroline s’oppose à l’union de sa fille avec Max, ce dernier ne faisant pas partie du monde hassidique. Ayant appris la proposition du marieur et les intentions de son père Caroline en fait part à Max.
Ce dernier connaît Kune-Leml, qui n’est autre que le fils adoptif de son oncle, Shloymé. Il conçoit donc un plan qui consiste à se faire passer pour son cousin en se déguisant comme lui et en imitant sa façon d’être. De cette façon espère-t-il tromper le père de Caroline et obtenir la main de sa bien-aimée.
Le comique de situation réside essentiellement dans les ambiguïtés que provoquent les apparitions du vrai et du faux Kune-Leml. Le point culminant est atteint quand les deux Kune-Leml se rencontrent et que le « vrai » finit par douter de sa propre identité.
Finalement Max épousera Caroline grâce à un stratagème ingénieux. Quant au « vrai » Kune-Leml, il épousera la fille du marieur. L’humour de la pièce est accentué par la saveur des expressions propres à la langue yiddish.